Vendredi dernier, tenue rouge de rigueur au lycée Jean-Cassaigne. Pourtant, en ce début d’année, aucune feria n’est au calendrier. En fait, c’est la Chine qui était à l’honneur dans l’établissement saintpierrois, à l’occasion du Nouvel An chinois. À l’initiative de cette animation, la filière de l’option chinois LV3 au bac, avec ses seize élèves et sa professeur, Mme Jiang Cuiling. |
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Cette journée était donc consacrée et orientée vers l’Empire céleste. Et tout particulièrement la pause déjeuner. Au self, entre les ombrelles et les inscriptions accrochées en guise de décoration, les élèves ont pu se délecter de spécialités chinoises : salade au soja, porc au caramel, riz cantonais, gâteau chinois. Même le fond sonore était de circonstance. |
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Tous les demi-pensionnaires de Cassaigne ont parcouru plusieurs milliers de kilomètres, destination la Chine, le temps d’un repas. Après le déjeuner, les étudiants en chinois se sont adonnés à une petite démonstration du parler dans le foyer du lycée. Accent juste et débit fluide, même si c’était du chinois, il n’est pas compliqué de reconnaître le bon niveau linguistique de ces jeunes sinophones. |
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Une animation ludique autour de cette journée Nouvel An chinois ? Oui, avec un petit quiz de culture générale sur le pays qui permettait de remporter un rouleau illustré. |
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Valoriser l’enseignement « Nous voulions faire connaître l’enseignement du chinois au lycée, explique M. Tranin, le principal de l’établissement. C’est un pays qui est en train de se développer considérablement, tout comme l’étude de sa langue. En peu de temps, le nombre d’élèves inscrits en cours de chinois a considérablement augmenté. C’est un vrai plus pour aborder certaines carrières. » Mais au fait, est-ce une langue difficile à apprendre ? « L’étude du chinois est beaucoup moins compliquée qu’il n’y paraît », selon Laura, Antoine et Thomas, élèves de Mme Jiang Cuiling. |
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Thomas estime même l’espagnol plus difficile à maîtriser. Mais ce qui est certain, c’est que chacun d’entre eux a déjà une petite idée sur la manière dont ils pourront exploiter leur savoir dans ce domaine. D’ailleurs, peut-être que dans les années à venir, ils pourront fêter le Nouvel An chinois, non pas dans leur lycée mais de l’autre côté de la Terre. |
Sud-Ouest, 9 février 2011 par Romain Cazade