Bande annonce : https://youtu.be/9uvhd2nlmGs
RDV au Grand Club à Mont de Marsan :
– Jeudi 13 juin à 16h30
– Dimanche 16 juin à 15h50
– Lundi 17 juin à 19h20
Le film documentaire Lourdes, réalisé par Thierry Demaizière et Alban Teurlai, est sorti au cinéma le 8 mai 2019. Il retrace l’itinéraire de nombreux pèlerins au Sanctuaire de Lourdes.
Ce documentaire suit une dizaine de personnes d’origines et de conditions différentes : un travesti du bois de Boulogne, un militaire, des gitans… « Que viennent chercher à Lourdes tous ces gens ? », est la question que ce film veut poser. Ils se confient de manière très intime devant la caméra.
« A Lourdes, tous ces corps en souffrance posent des questions très vastes sur l’acceptation. Un de nos personnages, atteint de la maladie de Charcot dit quelque chose de très fort « ces souffrances visibles renvoient à d’autres, invisibles celles-là ». Nous sommes effectivement tous infirmes de quelque chose », reconnaît l’un des deux réalisateurs.
A Lourdes, pas de colère, mais plutôt une ferveur et parfois une certaine gaieté.
« On vient à Lourdes pour ne plus être seul. Au cœur des processions illuminées par des milliers de cierges, on doit être comme emporté dans une communauté de destins ». Thierry Demaizière, agnostique, Alban Teurlai, athée, sont venus filmer ce « quelque chose de bouleversant qui dépasse même la foi et qui interroge notre rapport à la souffrance et à la mort ».
© Mars film
Lourdes frôle désormais la barre des 145.000 entrées en France. À ce rythme, il est en passe de devenir une des petites surprises cinématographiques de l’année ! Réalisé par Thierry Demaizière et Alban Teurlai, le film plonge les spectateurs pendant 1h30 dans le cœur de l’humanité « vraie », celle qui pleure, qui souffre et qui rit aussi. Cette humanité, on la retrouve symboliquement dès le premier plan du film avec toutes ces mains qui caressent le rocher de la grotte. Des mains âgées, des mains d’enfant, des mains de couleurs…
« Quand je filmais à la grotte, en moins de 5 minutes, je voyais passer le monde entier ! Je ne vois pas d’autre lieu au monde où cela est possible », racontait Alban Teurlai lors d’une avant-première. Ce message universel, les spectateurs l’ont visiblement touché du doigt, à lire les commentaires et les critiques du film. « Une claque émotionnelle, un concentré d’humanité dont on ressort bouleversé », pour Gwénola Trouillard de Télé Loisirs.
« Que des histoires individuelles racontent des choses universelles », tel a été l’objectif des réalisateurs comme ils l’expliquaient lors d’une avant-première à Lourdes. Une jeune ado en souffrance, des gitans, des prostitués du Bois de Boulogne, un papa et son petit garçon malade… Tous de milieux et de conditions différentes, on suit leurs démarches et leurs prières grâce au regard sincère posé sur eux par les deux réalisateurs. « On s’attache à chacun des personnages, et longtemps après, ils nous habitent encore », confiait Florence, 44 ans, une spectatrice lyonnaise, quelques jours après une séance au Comédia de Lyon.
Ces images de dévotion mariale, ces bénévoles et jeunes scouts joyeux et efficaces, ces malades pudiques et heureux d’être là, guéris ou pas, le film Lourdes a su filmer la vie, avec ses joies et ses peines, et c’est peut-être cela que l’on attend aussi du cinéma. En regardant ce film, « on pleure, on sourit, on vit ! », conclut Florence.
© Mars film