Entre nos mains de Mariana Otero

Thème : intégration, conflit, changement social

Quels liens sociaux dans des sociétés où s’affirme le primat de l’individu ?

entre nos mainsEntre nos mains Un film de Mariana Otero

Durée : 1 h 28 – Couleur – 2010 – Production : Archipel 33 – Distribution : Diaphana

Site officiel du film

 

Synopsis

Confrontés à la faillite de leur entreprise de lingerie, des salariés – majoritairement des femmes – tentent de la reprendre sous forme de coopérative. Au fur et à mesure que leur projet prend forme, ils se heurtent à leur patron et à la réalité du « marché ». L’entreprise devient alors un petit théâtre où se jouent sur un ton espiègle, entre soutiens-gorge et culottes, des questions fondamentales économiques et sociales. Les salariés découvrent dans cette aventure collective une nouvelle liberté.

L’exemple de l’entreprise Starissima permettra de montrer les liens au sein du monde du travail : relations de sociabilité entre collègues, participation à un projet collectif. On montrera ainsi les conséquences positives du projet de SCOP sur la solidarité dans l’entreprise et la cohésion des salariés. On pourra aussi montrer la difficile prise de décision individuelle de participer à un projet collectif (hésitation, peur des salariés, en particulier des ouvrières).

Les questions portent exclusivement sur le film.

Source : Zerodeconduite.net

 

  1. Quelles sont les personnes à l’initiative du projet de SCOP ? Sont-elles des cadres ou des ouvrières ?

Les personnes qui sont à l’initiative de ce projet sont certains cadres, qui au cours des réunions ont soumis cette idée aux salariés de l’entreprise qui sont majoritairement des femmes ouvrières. Marie et Louise

 

  1. En quoi le projet de SCOP au départ reflète-t-il la séparation entre les bureaux et les ateliers ?

Au début du film, nous pouvons voir les cadres qui se concertent dans une salle de réunion pour discuter de la mise en place du projet SCOP avec une accompagnatrice de l’initiative, puis ensuite les ouvrières travailler dans les ateliers à l’écart de la prise de décisions. Audrey et Manon

 

  1. Demande-t-on leur avis à l’ensemble des salariés ? De quelle façon ?

Oui, l’avis de chaque salarié compte car il s’agit d’un projet collectif qui ne peut être mené à terme sans que tout le monde y prenne part. Leur avis est demandé collectivement lors de réunions rassemblant l’ensemble des employés mais aussi lors de discussions internes notamment par les biais du délégué du personnel. Déborah et Lucie

 

Les personnes à l’initiative du projet de SCOP ont organisé des réunions avec les ouvrières ainsi qu’un questionnaire afin de connaître l’avis de l’ensemble des salariés. Amandine et Roxanne

  1. Les ouvrières ont-elles l’habitude d’être consultées ? Qu’est-ce qui leur plaît justement dans le projet de SCOP ?

En temps normal les décisions sont prises sans même consulter les ouvrières. Ce qui attire ces dernières est le fait qu’elles deviendraient ainsi actionnaires de leur entreprise et donc sauveraient leur emploi. Ketty et Cyril

 

Non les ouvrières n’ont pas l’habitude d’être consultées. De ce fait le projet de créer une SCOP leur plaît car elles entreront dans la prise de décision de l’entreprise (par le vote). En effet, dans une SCOP une personne, quelle qu’elle soit, est égale à une voix. Julien et Bénédicte

 

Non, elles n’ont pas l’habitude d’être consultées et le déclarent ouvertement lorsqu’elles disent que maintenant tout le monde les aime bien, que tout le monde vient les voir et prendre de leurs nouvelles alors qu’avant ils ne se souciaient pas d’elles. Elles sont devenues importantes dans l’entreprise par ce projet de SCOP, ce qui n’est pas sans leur déplaire. Elles aiment aussi l’idée de prendre part aux décisions, qui se déroulaient sans elles auparavant, par le biais du système une personne = une voix. Déborah et Lucie

 

  1. Quelles sont les hésitations de chacune pour s’engager dans le projet de SCOP ?

Elles hésitent car pour le projet Scop, il faut qu’elles donnent un mois de leur salaire, sans garantie de réussite. De plus certaines craignent qu’en n’adhérant pas au projet Scop elles perdent leur emploi. Thomas et Duncan

 

Le projet de SCOP suscite de nombreuses interrogations dans les rangs des ouvriers, en effet, il s’agit de verser un mois de salaire sans avoir la sécurité de pérenniser l’activité de l’entreprise. Ketty et Cyril

 

  1. La décision est-elle prise seule ou en famille ?

La décision est prise pour certaines ouvrières en famille, car la contribution financière qui leur est demandée peut avoir des répercussions sur leur vie personnelle (budget familial, etc.). Cependant cette décision est également prise personnellement, car certaines d’entre elles jugent qu’il s’agit de leur emploi seul, et qu’il appartient à la partie de leur vie qui est indépendante de leur vie conjugale. Manon et Audrey

 

  1. Pour quelles raisons tiennent-elles particulièrement à leur travail ?

Ce travail est leur seule source de revenu et que certaines sont en âge avancé, et qu’il sera donc difficile de pouvoir retrouver un travail. De plus certaines sont dans l’entreprise depuis des dizaines d’années et cet emploi a été le seul emploi qu’elles aient eu, un sentiment d’appartenance est donc important au sein de cette entreprise. Thomas et Duncan

 

  1. Une ouvrière parle de « clans » à l’intérieur de l’entreprise, quels sont-ils ?

Ces clans sont ceux résultant des différents postes existant au sein de l’entreprise, tels que les couturières, les cadres, les responsable du packaging, des commandes… Manon et Audrey

 

Il existe deux grands clans qui sont les cadres et les ouvrières. Cependant même au sein des ouvrières il existe différents clans suivants leurs tâches (emballage, couture, étiquetage ). Amandine et Roxanne

 

  1. Ce projet a-t-il une influence sur les relations entre les salariés ?

 

Ce projet a une influence sur les relations entre les salariés car ils sont obligés de communiquer puisque c’est un projet collectif. Amandine et Roxanne

 

Ce projet a une influence sur les relations entre les salariés car au cours du film les ouvrières et les cadres se parlent de plus en plus, jusqu’à ce que certains se rendent dans les locaux de leurs collègues. Il renforce donc la coopération entre les divers salariés de l’entreprise, en dépit des différences opérées entre ceux-ci par la division du travail. Audrey et Manon

 

Ce projet rapproche les personnes qui partagent les mêmes valeurs et celles qui sont pour la SCOP. En revanche certaines tensions apparaissent entre celles qui sont pour et contre le projet SCOP. Marie et Louise

 

  1. En quoi la scène finale (comédie musicale) montre-t-elle la solidarité entre les salariés de l’entreprise ?

 

La scène finale montre la solidarité entre les salariés de l’entreprise car ils ont tous un même but qui était de sauver l’entreprise et leurs postes. Julien et Bénédicte

 

Cette comédie musicale montre que les salariés sont ensemble et que par cette scène, la fin d’une histoire commune se finit. La page doit se tourner, et un nouveau chapitre doit commencer ! Thomas et Duncan

 

La scène finale montre la solidarité entre les salariés car il n’y a plus de séparation, de clans et ils chantent autant dans les ateliers que dans les bureaux. Lucie et Deborah

 

 

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