Le bac pro avec l’Europe en option

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Il paraît que les voyages forment la jeunesse. Et les expériences professionnelles à l’étranger alors ? Parties cinq semaines effectuer leur stage de terminale en Espagne ou en Irlande, six élèves du lycée professionnel Jean-Cassaigne livrent leur expérience.

Ce projet Léonardo est financé par le Conseil européen, et recoupé avec le projet Comenius, monté par l’établissement sur deux ans et qui vient de s’achever cet été : il a permis l’accueil d’élèves suédois, turcs et polonais qui avaient précédemment hébergé ceux de Cassaigne pour une visite culturelle d’une semaine dans chaque pays. L’ouverture vers le monde et ses cultures, c’est une priorité faite par l’établissement que dirige Jean-Marc Tranin.Entre la mi-septembre et la mi-octobre, Stephy, Nolwenn, Justine, Julie, Adeline et Delphine ont laissé derrière elles familles, amis et petits copains pour vivre leur première expérience professionnelle à l’étranger. Un choix délibéré, car si l’année de terminale professionnelle leur impose un stage, rien ne les oblige au grand départ.

Des qualités requises

D’ailleurs, selon Mme Hugonnaud, professeur d’anglais, et Mme Bourdier, professeur d’espagnol (deux des quatre accompagnateurs et référents des élèves sur place), l’expérience n’est pas faite pour tout le monde. Partir loin de tout pour travailler à cet âge, ne serait-ce que quelques semaines, cela nécessite certaines qualités : de la volonté, des facultés d’adaptation et d’ouverture d’esprit, de l’autonomie et bien sûr un niveau de langue suffisamment bon.

En République d’Irlande, près de Dublin, Stephy et Nolwenn, élèves en esthétique, se sont donc retrouvées parachutées en famille d’accueil le soir et dans un salon d’esthétique le jour. Séparément, évidemment, pour une immersion totale. Évidemment, elles avaient beaucoup d’appréhension et la barrière de la langue faisait peur… mais finalement, après deux semaines d’adaptation, les voilà quasiment comme de vraies locales. D’ailleurs, quelques jours après son retour, Nolwenn se surprend encore à parler anglais.

Pour Adeline et Delphine, également élèves en esthétique, et pour Justine et Julie, dans le secrétariat, toutes les quatre parties à Séville sur la même période, l’expérience a été aussi concluante. Même si, pour Justine, « se plier au rythme de la vie espagnole n’a pas été chose facile ». Mais l’accueil des familles a, pour la plupart, largement contribué à l’adaptation. Et puis, ces cinq semaines passées en Andalousie, c’était aussi l’occasion de faire quelques visites le week-end : Cordoue ou encore la cathédrale de Séville.

Comme l’expliquent les professeurs accompagnateurs, ces stages à l’étranger ont un triple objectif : linguistique bien sûr, professionnel au cours de cette immersion dans le monde du travail, et culturel avec la découverte d’un pays, l’appréhension d’un style de vie différent.

Alors les filles, verdict final : « Beaucoup d’angoisse avant le départ, les premiers jours paraissent longs… Et puis finalement, que c’est passé vite ! » Les professeurs parlent eux d’une certaine maturité développée au fil de cette expérience. Et tous s’accordent à la conseiller aux générations à venir. Et Stephy de conclure : « Que du positif ces cinq semaines en République d’Irlande… enfin sauf la nourriture. »

Romain Cazade

S.O., Samedi 19 novembre 2011

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